Une année d’Imagerie Médicale :
” De Nancy 1999 à Nancy 2000 ”
 Angel Osorio
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LIMSI – CNRS
91403 ORSAY Cédex BP 133
 E-mail  :  osorio@limsi.fr

Lors de la Journée de mars 1999, j’exprimais mon étonnement vis à vis à vis du prix de la mémoire d’un ordinateur. En effet nous donnions quelques chiffres afin d’illustrer la situation en 1999 :

  • En 1975, 16 Ko de mémoire coûtaient 600.000 F ; en 1999, 128 Mo de mémoire coûtent 1.900 F. Cela représente un facteur de 2.678.571 fois, c’est à dire que le prix de la mémoire a été divisé par presque trois millions !

  • En 1975, un disque fixe de 2,5 Mo coûtait 400.000 F auprès du même constructeur, (le seul à l’époque ou presque…); aujourd’hui un disque fixe de 11 Go coûte aux environs de 2000 F. Le rapport du prix est de presque 900.000 fois !

Lors de la Journée de mars 1999, j’exprimais mon étonnement vis à vis du prix de la mémoire d’un ordinateur. En effet on disait:”Quelques chiffres afin d’illustrer la situation en 1999 :

Aujourd’hui les 256 Mo de mémoire coûtent de l’ordre de 1000 F chiffre qui correspond à peu près au prix d’un disque de 20 Go.

Les postes de travail informatique autres que les PC ont évolué de leur coté : Certains constructeurs informatiques ont disparu, d’autres se sont regroupés. Leurs prix s’approchent de plus en plus de ceux des PC (il y va de leur survie) se situant aujourd’hui sous la barre des 20.000 dollars pour une configuration standard (ils étaient de l’ordre de 50.000 $ il y a 5 ans).

Les langages, les logiciels, les systèmes d’exploitation continuent à constituer un enjeu de taille. Très souvent, le contexte ” psychologique ” l’emporte sur la réalité des faits. Un point me semble essentiel : quand il s’agit de construire du logiciel, de mettre en place une équipe qui collabore pour la mise en œuvre d’un système informatique, il est essentiel que l’on travaille “pour le projet ” et non “pour la machine” ou “pour le constructeur”. Combien de temps consacre-t-on à la mise en place de “services packs”, de nouvelles versions du système, de nouvelles mises à jour ? Comment assurer une formation “au jour le jour” afin que l’on puisse tout de suite s’adapter à la configuration informatique de développement ?

L’enjeu qui semble être essentiel aujourd’hui est celui des cartes graphiques qui concerne de très près l’imagerie médicale. Leurs prix sont incroyablement faibles (de l’ordre de 1000 F) mais la prise en charge de la partie “visualisation” est de plus en plus importante, c’est à dire qu’il faut de plus en plus programmer en fonction de la carte graphique que l’on utilise. Or, par définition, les logiciels développés ont une vocation de portabilité manifeste et ils doivent fonctionner sur des machines du même type, quelque puisse être la carte graphique employée.

 Trois aspects sont particulièrement importants dans le contexte de l’imagerie médicale :

  • La disponibilité sur le marché de cartes supportant plusieurs unités de visualisation (moniteurs) dont seulement deux constructeurs annoncent leur existence
  • La possibilité de visualiser et de manipuler de grandes quantités de données au niveau de la carte (de l’ordre de 5 millions de triangles texturés)
  • La possibilité de synchronisation entre dispositifs de sortie vidéo afin d’assurer la visualisation stéréoscopique (plusieurs constructeurs présentent dès aujourd’hui des produits dans leur catalogue).

Dans tous les cas, deux faits semblent évidents (et ils ne sont pas nouveaux) :

 Quelque soit votre projet, allez y ; quand vos programmes seront opérationnels les performances des machines disponibles dépasseront largement vos espoir les plus optimistes !

 Quelque soit l’ordinateur que vous achetez, il est périmé dès que vous passez votre commande et, à fortiori, dès que vous commencez à travaillez avec lui.

 Beaucoup de nouveautés cette année dans le monde de l’imagerie médicale. RSNA Chicago reste le lieu privilégié pour leur présentation avec ces expositions permanentes périphériques.

 Ce qui m’a semblé frappant c’est

    • La banalisation d’écran plats
    • La banalisation d’unités de visualisation stéréoscopiques présentées surtout dans le domaine de l’angiographie
    • L’utilisation d’échographes 3D avec sortie d’informations au standard DICOM.