Evaluation du volume des calcifications vasculaires.

Samuel MERRAN
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FMP

Département d’Imagerie Médicale
24, rue Saint-Victor
75005 – Paris
E-mail : Samuel.Merran@wanadoo.fr

Angel OSORIO
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LIMSI – CNRS
BP 133
91403 ORSAY Cédex
E-mail : osorio.@limsi.fr

Les calcifications vasculaires sont les témoins d’altérations pariétales des vaisseaux secondaires à l’accumulation locale de lipides intrapariétaux .

Ces calcifications ont été utilisées comme un facteur prédictif de la maladie coronaire à partir d’images scannographiques réalisées sur des scanners ultrarapides (Imatron).

L’évaluation de ces calcifications n’est appréciée que de manière semi – quantitative par des mesures de surface.

Le but de notre étude est d’évaluer le plus précisément possible le volume de ces calcifications coronaires et de corréler nos résultats avec l’état de sténose artérielle. Dans le but de tester le programme de mesure de volume nous avons réalisé deux étapes :

    • Une étude expérimentale réalisée à l’aide d’un tube plastique dans lequel nous avons injecté des doses croissantes de produit de contraste (de 0.5 ml à 1.5 ml). Cette étude nous a permis d’étalonner de façon précise les capacités du programme à calculer des volumes de très faible importance. Les paramètres d’acquisition sont ceux couramment utilisés en pratique. Les résultats obtenus montrent des variations de volume de l’ordre de 0.4 %. En outre, cette expérience nous a permis de reconstruire à la fois le contenu et le contenant.
    • Nous avons étudié ensuite, à partir de coupes abdominales standard, sans injection de produit de contraste, des calcifications de l’aorte abdominale. Le caractère discontinu dans le plan horizontal et dans les plan coupes successives n’est pas un obstacle à la reconstruction et au calcul de volume de la totalité des calcifications d’un segment vasculaire. Nous n’avons, bien entendu, pas de corrélation anatomique chez les patients étudiés

Les étapes ultérieures sont :

  • Une étude anatomique sur cœur de cadavre pour mesurer les calcifications coronaires et les corréler à d’éventuelles sténoses, après opacification.
  • Une étude sur patients en utilisant les nouveaux scanners multi-barrettes qui seront beaucoup plus répandus que les scanners ultrarapides de type Imatron. 

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