Transplantation pulmonaire à partir de donneurs vivants : Reconstruction 3D et visualisation.
Jean-Paul COETIL,1
Samuel MERRAN,
2
Angel OSORIO”
3
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Hôp BICHAT (1)
Dépt de Chirurgie Thoracique et Cardio-vasculaire
46, rue Henri Huchard
75018 – Paris
FMP (2)
Dépt d’Imagerie Médicale
24, rue Saint-Victor
75005 – Paris
E-mail : Samuel.Merran@wanadoo.fr
LIMSI-CNRS (3)
BP 133
91403 – Orsay Cédex
E-mail : osorio@limsi.fr

Il nous a été donné d’appliquer le programme de mesure de volumes d’organes dans une indication particulière :

Il s’agissait de mesurer le volume pulmonaire total d’un poumon ainsi que le volume lobaire chez un donneur vivant adulte, le greffon devant être implanté chez sa propre fille.

Nous avons mesuré, à partir de coupes scannographiques, le volume de chaque poumon ; la visibilité des scissures a permis la séparation des lobes supérieur et inférieur des deux cotés ainsi que leurs mesures respectives.

Nous avons également mesuré le volume du poumon résiduel chez le receveur qui avait bénéficié antérieurement d’une pneumonectomie gauche, le poumon droit, résiduel et pathologique, s’étant hypertrophié.

L’importance du poumon résiduel nous a amené à modifier le programme original pour l’adapter à la grande taille informatique de l’examen. De même, la réalisation de coupes fines (3 mm) reconstruites tous les mm a généré l’apparition d’un très grand nombre de coupes (situation inhabituelle pour le programme dans sa version initiale). Cette augmentation de taille, non prévue initialement, a entraîné une modification importante des algorithmes d’allocation de mémoire et de visualisation en temps réel de manière à respecter les contraintes des algorithmes utilisés. En effet, certaines fonctions informatiques “changent de comportement” quand on passe la barrière de 256 ou de 512 éléments. Ce cas précis correspond à l’une des rares situations où un examen comporte un nombre de coupes supérieur à 256.

Même si les scissures sont clairement visibles pour un opérateur humain, elles ne sont qu’incomplètement identifiées par les algorithmes mis en œuvre. Par conséquent, nous avons incorporé au programme une couche logicielle interactive qui permet d’aider le module d’identification des frontières volumiques.