Un service de TDM et IRM sans film
Samuel MERRAN _______ FMP Département d’Imagerie Médicale 24, rue Saint-Victor 75005 Paris E-mail : Samuel.Merran@wanadoo.fr |
Angel OSORIO _______ LIMSI CNRS BP 133 91403 ORSAY Cédex E-mail : osorio.@limsi.fr |
La croissance des examens radiologiques en particulier TDM et IRM pose le problème de la lecture des images, de leur transmission et de leur archivage. Ce problème est d’autant plus aigu que la technologie récente des scanners multicoupes ou matriciels génère des très grandes quantités d’images. Outre les images natives, cette technologie permet des reconstructions multiplanaires de très grande qualité mais qui, là encore, augmentent considérablement le nombre d’images qu’il faut transmettre aux cliniciens. A coté des projets PACS, à la fois onéreux et difficiles à mettre en place, mais bien adaptés pour les grandes institutions, la nécessité de solutions informatiques adaptées à des structures petites ou moyennes s’est fait sentir.
L’informatique représente une solution à ces problèmes; en effet, les supports informatiques actuels (CD ROM) permettent la sauvegarde d’un très grand nombre d’images pour un coût considérablement réduit. A titre d’exemple, un film laser coûte environ 10 F (or, pour un examen habituel une moyenne de 7 films est nécessaire), alors quun CD préalablement sérigraphié au nom de l’Institution avec son boîtier ne coûte que 9 F et peut contenir 650 Mo soit environ 6 examens complets.
Le système que nous présentons et que nous avons appelé S.I.G.A.R. pour Système Informatique de Gestion et d’Archivage Radiologique, nous permet de lire nos examens directement sur écran à l’aide du viewer DICOM, eFilm, mis au point par l’équipe de Patrice Bret. Une fois les examens lus, un réseau interne fait communiquer les ordinateurs du Secrétariat avec les stations de travail et intègre, à coté des images, le compte rendu. Avec la société ARTABEL nous avons développé un programme informatique spécifique qui permet la gravure et la vérification, entièrement automatisées, d’un CD ROM pour chaque patient. Ce même programme permet chaque jour la création d’archives automatiques, tous les dossiers des patients sont sauvegardés sur plusieurs CD et le système alimente automatiquement une base de données qui permet de retrouver très facilement les examens antérieurs quand ils datent de plus d’un an puisque dans notre configuration un serveur NASS conserve déjà en ligne un an d’examens.
L’objet de cette présentation est de détailler le cahier de charges et la réalisation pratique d’une telle installation, d’en comparer les coûts avec l’usage du film et enfin de démontrer les innombrables avantages de la lecture des examens sur ordinateur par rapport aux négatoscopes classiques.